Année de l'appel : la joie d'évangéliser
Vous trouverez dans ce numéro de rentrée d’Eglise en Corrèze des informations sur l’ANNÉE DE L’APPEL, ouverte le 16 juin dernier, à l’occasion de l’ordination sacerdotale de l’abbé David Wosynski, et qui se clôturera le dimanche 10 mai 2020 par un rassemblement diocésain à Aubazine, au terme d’une semaine « missionnaire » avec 4 prêtres qui viendront des autres diocèses de notre Province ecclésiastique, des religieuses de la Communauté de l’Agneau et, je l’espère, un groupe de jeunes.
Vous trouverez aussi, en complément, une nouvelle Lettre pastorale que j’adresse à tous les catholiques de Corrèze, afin que chacun se sente partie prenante de cette démarche diocésaine, particulièrement en priant pour les vocations sacerdotales et religieuses.
Cette « Année de l’Appel » est à situer dans le prolongement des Orientations diocésaines – Pour une Eglise fraternelle, missionnaire et appelante - promulguées en octobre 2016 et du Jubilé célébré l’année pastorale suivante (2017-2018), pour les 700 ans du diocèse.
Le thème retenu pour cette Année de l’Appel est le suivant : LA JOIE D’ÉVANGÉLISER. En effet, une Eglise diocésaine et les Communautés paroissiales qui la composent ne peuvent être appelantes que si elles sont en état de mission, et donc si elles vivent de la joie d’annoncer l’Evangile. Le Pape François, depuis son élection sur le Siège de Pierre, n’a pas cessé de nous inviter à une conversion pastorale : « J’espère que toutes les communautés feront en sorte de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour avancer sur le chemin d’une conversion pastorale et missionnaire qui ne peut laisser les choses comme elles sont. Ce n’est pas d’une simple administration dont nous avons besoin. Constituons-nous dans toutes les régions de la terre en un ‘ état permanent de mission’ ». (Evangelii gaudium, n. 25).
L’Eglise devient appelante si elle est en ‘état de mission’. Et pour être missionnaire, elle doit aussi être fraternelle. Il y a un lien très fort entre ces trois dimensions ecclésiales : la fraternité, la mission et l’appel. Je vous invite à relire les Orientations diocésaines qui développent tout cela. La création de fraternités locales missionnaires, dans les villages et aussi les bourgs et les villes, doit se poursuivre si nous voulons vraiment développer ce lien fraternel entre baptisés qui est à la base de la constitution de l’Eglise. La fraternité est le premier nom de l’Eglise. Il en va de même pour les fraternités presbytérales qui se sont mises en place dans les 4 Espaces missionnaires, à Ussel, Objat, Tulle et Brive. La fraternité réellement vécue entre prêtres, particulièrement dans le fait de porter ensemble la charge pastorale des Communautés Locales, est elle-même missionnaire et, je l’espère, pourra aussi devenir ‘attirante’ pour des jeunes que le Seigneur appelle au sacerdoce ministériel. Cette fraternité est aussi appelée à grandir entre prêtres, diacres et laïcs en mission ecclésiale, notamment ceux qui sont membres d’une Equipe d’Animation pastorale au sein d’une Communauté Locale.
Cependant, rien n’est possible sans la prière ! Le commandement du Seigneur à ceux qu’il envoie en mission doit plus que jamais trouver un écho dans nos cœurs de disciples-missionnaires, au sein des familles et dans nos Communautés paroissiales : « priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson ! ». Mon grand souhait est que cette Année de l’Appel permette à une fervente intercession de s’élever de notre diocèse vers le Père pour qu’il nous envoie des ouvriers ! Demandons-le par l’intercession du Cœur Immaculé de Marie, à qui j’ai consacré le diocèse pour le Jubilé des 700 ans.Allons de l’avant ! Que l’Espérance soutienne notre marche !
Votre évêque,+ Francis BESTION
