Sur les pas d'Étienne de Vielzot : 900 ans d'histoire célébrés à Aubazine
Publié le 16/10/2025Retrouvez la conférence du Père Élisée sur saint Étienne d'Obazine
À 11 heures, la messe a été célébrée par l'abbé Gérard Reynal, prêtre auxiliaire à la maison Saint-Joseph de Brive. Les chants grégoriens, magnifiquement interprétés par les sœurs Servantes des Pauvres de Brive, ont donné à l'office une ferveur et un recueillement particulièrement appréciés par les nombreux fidèles présents.

Après l'office, les visiteurs venus d'Ussel, de Brive et d'ailleurs ont été accueillis à l'abbaye pour un repas tiré du sac, moment propice aux échanges chaleureux.

Grande surprise de la journée : la découverte d'un photomontage de la Croix en calcaire sculptée par les moines d'Aubazine à la fin du XVième siècle qu'ils ont ensuite offert à la commune d'origine d'Étienne. L'association « Les Amis de Bassignac-le-Haut » a présenté ce joyau de l'art sacré médiéval, suscitant l'enthousiasme des visiteurs. Ceux qui souhaitent l'admirer dans sa réalité pourront le faire le 8 mars 2026, lorsque la communauté paroissiale de Saint-Privat rendra hommage à son saint.
L'après-midi a été consacré à la vie d'Étienne, ermite puis bâtisseur. Le Père Élisée, du monastère d'Aubazine, a évoqué lors de sa conférence les multiples facettes du saint : ermite, moine cistercien, fondateur d'abbayes, pourvoyeur des pauvres, artisan de paix et faiseur de miracles. Monseigneur Éric Bidot, évêque du diocèse, assistait à cette rencontre.
Pendant ce temps, un autre groupe partait en balade sur le chemin des moines, guidé par Catherine et Philippe. Sous un beau soleil d'automne, des pauses musicales ont agrémenté cette promenade captivante jusqu'au Coyroux, ancien monastère des femmes. Dans ce lieu perdu au milieu de la forêt, les pèlerins ont écouté, émus, les récits en musique évoquant la vie en clôture absolue des moniales.
La journée s'est achevée par un concert exceptionnel dans l'abbatiale cistercienne. L'Ensemble de Haute-Auvergne, dirigé par Patrick Filhol, a interprété Mozart avec la Missa Solemnis Dominicus en ut majeur KV 66 et deux messes brèves (KV 65 & KV 194). Un public nombreux est venu applaudir le chœur de chambre de 18 choristes et l'orchestre d'une vingtaine de musiciens.

Ce fut une très jolie journée qui a su conjuguer histoire, spiritualité et beauté artistique, à l'image de l'héritage laissé par Étienne d'Obazine/Vielzot

