La Saint François célébrée aux grottes de Saint Antoine
Publié le 08/10/2018
Le mercredi 3, les franciscains célèbrent la mort de Saint François, c’est le Transitus. Procession en soirée, à la lueur des bougies illuminant le chemin depuis les grottes jusqu’à l’église, pour vivre avec Saint François sa Pâque. A cette occasion les frères renouvellent leurs vœux. Moment émouvant pour l’assemblée. Le lendemain, 4 octobre, jour de la Saint François, les fidèles se retrouvent pour une eucharistie sous le signe de la fête. François protecteur de notre sœur la terre, François allant à la rencontre du pauvre, du lépreux, du Sultan Al Kamil ; François n’ayant de cesse de reconstruire l’église (message reçu devant le crucifix de St Damien). Tant de messages qui, au 21ème siècle sont d’actualité et, que chacun est invité à méditer et mettre en œuvre.
Dimanche, l’assemblée nombreuse, accueillant aussi des jeunes tchèques et polonais (Évangile lu dans ces deux langue), a pu vivre la Saint François et être au cœur de la vocation des habitants de ce lieu. Cette eucharistie ponctuée de messages rappelant celui de St François a touché les participants qui se sont retrouvés, malgré la pluie, nombreux autour d’un apéritif afin d’échanger autour de ce dimanche pas comme les autres.
Après un repas partagé, la salle était trop petite pour accueillir toutes les personnes venues écouter fr Gwenolé, franciscain ayant vécu de nombreuses années en Afrique de l’Ouest et en Turquie, retracer la rencontre en 1219, durant la 5ème croisade de François et le Sultan. Il montre comment ce face à face peu ordinaire entre le poverello italien et le neveu de Saladin est à comprendre aujourd'hui comme un événement source qui devrait nous permettre de réinventer une « courtoisie de Dieu ». Message d’espoir qui nous invite à aller à la rencontre de l’autre.
Les franciscains, frères et laïcs, vont tout au long de cette année s’interroger de la manière dont ils vivent toutes leurs rencontres. François nous invite à oser la rencontre avec celui qui est différent, à nous laisser surprendre, à nous laisser déplacer et, dans ce mouvement, à découvrir le Christ Vivant qui se donne à travers l’autre.
