Une espérance incroyable ? - Novembre 2025
Publié le 31/10/2025En ce mois de novembre, le dimanche 30, à 15 h 30, à la cathédrale, à Tulle, je vous invite à la messe qui marquera la fin de l’année jubilaire de l’Espérance ouverte par le pape François et le premier dimanche de l’Avent. Avec la Foi
et la Charité, l’Espérance est Jésus-Christ, égal au Père, vivant en nous et dans l’Église, par l’Esprit-Saint qui nous conduit à la joie qui ne finit pas.
Des signes concrets d’Espérance seront visibles en ce jour : un jubilé de la catéchèse réunira les enfants à partir de 10 h à la maison diocésaine, et un autre jubilé avec les personnes qui servent dans nos églises (ouverture, fleurissement, sacristie …) aura lieu à partir de 14 h, à la cathédrale. La transmission de la foi et l’accueil dans nos églises sont deux signes éminents d’Espérance : dans nos sociétés fragilisées et inquiètes, la proposition chrétienne est une boussole, comme le sont nos églises, lieu de paix et de silence, lieu d’adoration et d’assemblée.
Un autre signe concret d’Espérance à découvrir et à partager nous a été donné par le pape Léon XIV, le mois
dernier, avec une exhortation consacrée à « l’amour envers les pauvres » (Dilexi te). Avec clarté et pédagogie, nous sommes conduits à ne pas fermer nos oreilles aux cris des pauvres et de la terre, comme nous le demandait le pape François, et maintenant le pape Léon nous rappelle : « La sainteté chrétienne fleurit souvent dans les lieux les plus oubliés et les plus blessés de l’humanité. Les plus pauvres parmi les pauvres occupent une place spéciale dans le cœur de Dieu. Ils sont les préférés de l’Évangile » (n. 76). A travers eux, c’est le Seigneur que nous rencontrons et
qui se donne à connaître. Ils nous enseignent aussi ce qu’est l’Espérance promise car quand on n’a rien dans
la main, dans le réfrigérateur, dans ses placards, ne reste que l’espérance : on n’a plus d’autre choix que de
faire confiance à Dieu qui nous dit que, à un moment donné, il va agir.
Ce Jubilé de l’Espérance vécu à partir des plus pauvres peut être une espérance pour tous. Merci aux personnes qui sont engagées dans les aumôneries de prison et de la santé, au Secours Catholique, aux Conférences Saint-Vincent de Paul, auprès des gens du voyage, aux tablées Saint-Martin, au CCFD, aux repas pour les personnes isolées, au Service Jésuite des Réfugiés… de nous le rappeler. A l’occasion de la 9 e journée mondiale des pauvres (1), le 16 novembre, n’hésitez pas à vous informer sur ces mouvements.
« La réalité est que, pour les chrétiens, les pauvres ne sont pas une catégorie sociologique, mais la chair même du Christ » (n. 110), Dieu qui s’est fait homme et est mort de manière odieuse, exclu et moqué. À partir des pauvres, apprenons à ouvrir nos mains et à accueillir la vie comme signe de la Providence. Apprenons à nous délester de ce qui est inutile pour mieux rejoindre ceux qui souffrent et apprendre d’eux à… espérer réellement.
À la joie de vous rencontrer le dimanche 30 novembre pour célébrer Jésus-Christ notre unique Espérance et je vous laisse avec la recommandation de lire l’exhortation du pape pour penser, agir et être chrétien, à la manière de Jésus qui s’est abaissé et a lavé les pieds de ses disciples.
Mgr Éric Bidot
Évêque du diocèse de Tulle
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(1) Et vous pouvez également lire le message inspirant du pape Léon XIV : https://www.vatican.va/content/leo-xiv/fr/messages/poor/documents/20250613-messaggio-giornata-poveri.html
